L’Arrêté du 27 mai 2019 paru au JORF du 1er juin fixe les modalités de suivi sérologique des personnes victimes d’accident du travail entraînant un risque de contamination par le virus de l’immunodéficience humaine.

Le suivi sérologique des personnes victimes d’un accident du travail entraînant un risque de contamination par le virus de l’immunodéficience humaine permet le rattachement d’une éventuelle séroconversion à l’accident.
Il comporte, d’une part, un premier test sérologique nécessairement effectué avant le huitième jour suivant l’accident pour constater une sérologie négative et, d’autre part, un deuxième test sérologique pratiqué six semaines à compter de la date de l’accident.
Le cas échéant, lorsqu’un traitement post-exposition a été prescrit à l’accidenté, un troisième test sérologique de dépistage du virus sera réalisé douze semaines à compter de la date de l’accident.